Ayumi Manaka ~ Sailor Celestial Deimos

Ayumi a rencontré Luna lorsque cette dernière était Reine aux côtés d’Atem, mais elles n’étaient radicalement pas dans le même camp. Elle s’appelait Akhemi et elle était « reine des voleurs » d’un groupe de pilleurs de tombeaux dans un village qui avait servi autrefois de terrain de chasse aux gardes du Pharaon précédent. Bien que Luna était son ennemie et représentait tout ce qu’elle détestait, elle ne parvenait pas à la tuer, malgré plusieurs affrontements plus ou moins violents. Atem disparut et Luna fut contrainte de fuir l’Egypte. Ayumi avait perdu toute sa famille dans une tempête de sable assassine (on saura plus tard que la magie noire était à l’œuvre.) et se retrouva nez à nez avec la reine déchue. Aucune des deux n’avaient envie de se battre, alors en compagnes d’infortunes, elles quittèrent l’Egypte ensembles. Après plusieurs péripéties mettant malgré elles une certaine amitié en place, Elle reçut de Luna le plus beau des cadeaux qu’on pouvait lui faire, la chance de protéger les innocents mais surtout, et le plus important à ses yeux, empêcher d’autres tragédies comme celle qu’elle avait vécu. Ce pan de son histoire, elle l’a longtemps mis de côté et oublié pour vivre dans le temps présent.

Elle est surnommée miss beauté par bon nombre de ses proches. Elle vit de concours de beauté et de mode. Elève moyenne dans les études, pour elle c’est son apparence qui compte.

Un tantinet nombriliste, fière et prétentieuse, Ayumi adore renvoyer les autres dans leurs pénates et leur envoyer des piques, Tyrannisant les uns, provoquant les autres, qu’ils soient alliés ou ennemis. Autoritaire et exigeante, elle n’aime pas recevoir d’ordre ni connaître des échecs. Elle est directe et ne sait pas prendre de gants pour dire ce qu’elle pense. Mais au-delà ce masque d’imbuvable vampe, se cache quelqu’un de gentil, de passionnée et de très attachée à Miyako et malgré tout à la petite peste. Elle n’aime pas montrer ses sentiments, elle ne veut pas paraître faible. Mais parfois la cuirasse laisse échapper un semblant d’humanité qui la rend attachante.